1) Au niveau microscopique
Les agents dépigmentants ont des conséquences au
niveau microscopique, c’est-à-dire au sein de l’organisme. La destruction des
mélanocytes (cellules pigmentants de la peau), par l’hydroquinone provoque une
diminution du nombre de cellules et ainsi l’épiderme devient plus mince comme chez les
personnes âgées. Il en découle ainsi une atrophie cutanée précoce chez
l’individu.
La destruction des cellules par l’hydroquinone affecte également les kératinocytes, cellules constituant 90% de la couche superficielle de la peau et des phanères (productions épidermiques protectrices). Au niveau du derme, une note une raréfaction du réseau élastique, les glucocorticoïdes inhibant la synthèse du collagène, une famille de protéines, présente dans la matrice extracellulaire de l’organisme. L’épaisseur des différentes couches de la peau, derme et épiderme est alors considérablement réduite.
La destruction des cellules par l’hydroquinone affecte également les kératinocytes, cellules constituant 90% de la couche superficielle de la peau et des phanères (productions épidermiques protectrices). Au niveau du derme, une note une raréfaction du réseau élastique, les glucocorticoïdes inhibant la synthèse du collagène, une famille de protéines, présente dans la matrice extracellulaire de l’organisme. L’épaisseur des différentes couches de la peau, derme et épiderme est alors considérablement réduite.
La réduction
est aussi notée dans la capacité de cette peau à protéger l’organisme contre
les agressions externes. Ainsi le ralentissement de la migration et celui de la
répartition dermique, entrainent en plus de la prolifération et de la
différenciation des kératinocytes d’importantes difficultés de cicatrisation.
Cela favorise ainsi toutes sortes d’infections de la peau. Egalement le passage
des dépigmentants dans le sang provoque une dilatation des petits vaisseaux
sanguins situés près de la surface de la peau.
On assiste de même à des troubles pigmentaires ou dyschromies allant de la pigmentation en confetti aux hyper mélanoses (accentuation anormale de la pigmentation de la peau). Ainsi le temps de contact entre kéranocytes et mélanocytes augmente permettant ainsi un transfert accru de mélanoses. Les agents dépigmentants troublent finalement le fonctionnement de la peau et engendrent une fragilisation de l’organisme qui laisse la voie libre aux infections et aux maladies.
On assiste de même à des troubles pigmentaires ou dyschromies allant de la pigmentation en confetti aux hyper mélanoses (accentuation anormale de la pigmentation de la peau). Ainsi le temps de contact entre kéranocytes et mélanocytes augmente permettant ainsi un transfert accru de mélanoses. Les agents dépigmentants troublent finalement le fonctionnement de la peau et engendrent une fragilisation de l’organisme qui laisse la voie libre aux infections et aux maladies.
2) Au niveau macroscopique
Les conséquences au niveau
macroscopique sont plus graves et plus accentuées avec les complications dermatologiques qui ont été décrites, il y a de
nombreuses années, mais leur fréquence
était sous estimée car les femmes avouaient difficilement cette pratique.
La peau fragilisée peut subir des infections bactériennes ou cutanées profondes mais également des mycoses très fréquentes qui sont des complications infectieuses. Elle subit aussi des démangeaisons, dues au mercure trouvé dans le savon, ou encore des lésions acnéiques comme les points noirs ou points blancs (doc a). De larges vergetures, dues à une altération qui diminue la capacité de protection de la peau, sont aussi observées à des endroits inhabituels du corps.
Il peut également y avoir des poils qui poussent sur les zones d’application des produits. Par conséquent la peau perd sa capacité de régénération, d’où des problèmes chez la peau de la femme qui accouche, à se cicatriser. L’affaiblissement de la peau, qui ne peut plus lutter contre les agressions, entraîne des conséquences dans les autres organes autres que la peau.
La peau fragilisée peut subir des infections bactériennes ou cutanées profondes mais également des mycoses très fréquentes qui sont des complications infectieuses. Elle subit aussi des démangeaisons, dues au mercure trouvé dans le savon, ou encore des lésions acnéiques comme les points noirs ou points blancs (doc a). De larges vergetures, dues à une altération qui diminue la capacité de protection de la peau, sont aussi observées à des endroits inhabituels du corps.
Il peut également y avoir des poils qui poussent sur les zones d’application des produits. Par conséquent la peau perd sa capacité de régénération, d’où des problèmes chez la peau de la femme qui accouche, à se cicatriser. L’affaiblissement de la peau, qui ne peut plus lutter contre les agressions, entraîne des conséquences dans les autres organes autres que la peau.
a) Points noirs et tâches sur le visage
En effet, un cycle mensuel des règles perturbé sous l’action des agents dépigmentants ou une hypertension artérielle sont également possibles. De même, le diabète, dû au taux de glucose qui augmente, est également observé chez certaines. En plus, l’hydroquinone noircit les ongles, d’où l’impression que les femmes qui se dépigmentent font du henné sur leurs doigts. Il peut également surgir des malformation en dessous des yeux : les lunettes.
Avec l'utilisation répétée des corticoïdes, il peut survenir des teignes sur le cuir chevelu. De même la concentration du produit, sous les bagues, peut favoriser une forte dépigmentation à ce niveau. La dépigmentation sale est le plus souvent surnommée «caviar» par les médias.
Pour des cas très graves la dépigmentation peut amener la mort à travers par exemple la peau qui ne se cicatrise pas durant une césarienne chez la femme. Aujourd’hui, plus de 100 femmes meurent par an du fait des nombreuses conséquences de cette dépigmentation artificielle. Aussi pour beaucoup, ceux qui se dépigmentent sont très souvent conscients des dangers mais se laissent aller du fait du complexe de la « peau blanche » (doc b).
Pour des cas très graves la dépigmentation peut amener la mort à travers par exemple la peau qui ne se cicatrise pas durant une césarienne chez la femme. Aujourd’hui, plus de 100 femmes meurent par an du fait des nombreuses conséquences de cette dépigmentation artificielle. Aussi pour beaucoup, ceux qui se dépigmentent sont très souvent conscients des dangers mais se laissent aller du fait du complexe de la « peau blanche » (doc b).
b) Caricature de l'éclaircissement